Relations entre associés : comprendre et organiser le fonctionnement des groupements agricoles

Type de ressource
  • Documents écrits
Auteur GAEC & Sociétés, A.Poinsignon dans Revue Agriculture de groupe (n°96)
Année parution 2011
taille (nbr pages ou durée approximatifs) 16 pages
Thématiques abordées
  • Gouvernance
  • Juridique
  • Fiscalité
Intérêt Bilan de l'arpentage de la journée d'interconnaissance du 23/03/2021 :

Extrait 1 (pages...) :

Document sur “définir le groupe”, les prises de décision et les modalités de fonctionnement et la fonction de leadership
  • Le texte aborde la notion de leadership. Il nous semble important de définir le terme : ce n’est pas forcément le « chef » --> notion de pouvoir « de » et non pouvoir « sur ». Ce terme fait écho à la responsabilité, à la gestion collégiale.
  • Autre notion : autogestion. C’est un mot qui a plusieurs définitions selon les personnes (lié à la question de comment on fait quand on est ensemble). L’autogestion n’est pas innée, on ne l’apprend pas beaucoup à l’école ou dans nos cultures d’origine mais, du coup, c’est important de se former sur le long terme à ce sujet. Que ce soit l’autogestion ou la gestion collégiale ça se construit et ça s’entretien dans la durée.
  • Interrogation sur la notion d’organisation et la charge mentale : comment rendre visible la charge mentale dans le fait de gérer des activités ensemble ? Comment, dans l’horizontalité d’un groupe, pouvoir discuter des rôles de chacun, de l’autonomie, porter un projet, etc. ?
  • Sur les règles de fonctionnement les perspectives que l’on dégage c’est qu’il s’agisse d’un groupe auto-géré ou d’un groupe type GAEC, le cadre peut être abordé comme un cadre apportant des libertés s’il est choisi.
  • Dans les projets collectifs c’est important de prendre en compte et les intérêts de chacun et les intérêts du collectif dans son ensemble (un équilibre à observer).
  • Il est important d’avoir des outils et de pouvoir communiquer et s’organiser. Donc quelle transmission organiser sur des outils très concrets ?
  • Différentes modalités de prise de décision sont listées dans le texte : consensus, majorité etc. mais dans notre groupe nous souhaitions ajouter le “consentement”, une notion importante.
  • Concernant le partage et la transmission des compétences et connaissances au sein d’un collectif : on constate que les rôles et prises de pouvoir peuvent être liées à la possession volontaire ou non de certains membres de certaines compétences et connaissances.
  • Enfin, par rapport au PP individuels et comment leur « donne envie » de collectif le texte dit que dans le fait de passer de l’individuel au collectif il y a souvent un sentiment de “perte” d’autonomie et de pouvoir. Or, il serait intéressant de revisiter cette idée sous la forme du « partage » d’autonomie et de pouvoir et non de « perte ».

Extrait 2 (pages ...) :

Première partie du texte : information sur communication en groupe / gestion des conflits (méthodo de pratiques courantes, ce qui est dit n’est pas nouveau pour qui s’intéresse au collectif, c’est une document datant de 2011). Deuxième partie sur les statuts et règlement intérieur. Là aussi cela s’adresse plutôt à des non-initiés. Ce texte souligne qu’il est important de s’informer, lire en amont pour se préparer à travailler ensemble. Par ailleurs, même pour des initiés parfois on oublie à quel point les outils de communication sont importants pour le fonctionnement au sein des groupes (CNV, médiation…), les tensions de groupe étant inhérente au collectif. La rédaction de documents officiels (statuts, règlement intérieur) permet d’engager la discussion, de prendre le temps, de préciser l’éthique et le fonctionnement du groupe.
Le texte propose presque un guide des clauses à mettre dans un règlement intérieur d’un groupe, notamment sur :
- La rigueur du fonctionnement ensemble
- Les entrées et sorties de nouveaux associés
- Le fait de mener une réflexion sur la présence des conjoints
- La réflexion sur un tiers conciliateur
Dans cette checklist des points à traiter dans la construction du collectif, on voit qu’il faut assumer que la sphère privée a un impact sur la sphère “travail”. On voit aussi qu’il faut vérifier qu’il y a un accord entre les associés et aller au-delà de « l’impression de consensus »; c’est notamment ce que le tiers permet de creuser pour aller vers des accords clarifiés.
Email de la personne ayant partagé le document alodear@jeminstallepaysan.org