Co-opérer au stade de la production. Enjeux et recueil d’expériences pour des nouveaux modèles agricoles
Type de ressource
- Documents écrits
Auteur
Lou Plateau & al.
Année parution
2018
taille (nbr pages ou durée approximatifs)
38
Thématiques abordées
- Gouvernance
- Trajectoire
- Travail
- Aspects Humains
Document produit dans le cadre d'un projet CASDAR?
non
Intérêt
Cette publication présente une série de recueil d'expériences de coopératives de production agricole en Belgique et identifient cinq enjeux organisationnels liés à la construction de ce type de projet: établir l'étendue de la coopération, mettre en place le système d’activités, gérer la rémunération entre associés, faire évoluer le groupe d'associés et faire participer les citoyens au projet agricole.
Bilan de l'arpentage de la journée d'interconnaissance du 23/03/2021 :
Exemple de critères applicables : définir la rémunération en fonction des besoins de chacun ?
On note l’intérêt d’une phase de test avant de s’engager (permet de mieux gérer les savoir-faire, transmission) et qu’il est important de bien définir son activité et sa responsabilité au sein du collectif.
Conclusion, sur les deux textes, difficile de tirer d’autre enseignement que le choix personnel. Par exemple sur la coopérative/salariat : définir une rémunération plancher indépendamment du résultat et de la production pour permettre de satisfaire les besoins dépend de la vision un peu “politique” du collectif (plus entrepreneurial ou plus égalitaire). Besoin de se mettre d’accord en amont puis chacun adapte ses règles à ses besoins.
Ils questionnent :
1 : l’étendue de la coopération : tout mettre dans le commun ou garder des parties individuelles ?
2 : la mise en place un système d’activité commun / les accords sur la mise en pratique.
3 : le fait de faire participer les citoyens au projet agricole : quand on fait intervenir d’autres acteurs est-ce que tout le monde est à égalité ? Y’a-t-il différents cercles de collectifs (informateurs / soutien ou producteurs ou ...) ?
Leçons pour les accompagnateurs :
- besoin de se doter d’outils pour accompagner sur le fond (l’humain) avant d’accompagner sur la forme (statuts)
- besoin d’accompagner une phase de confrontation à la réalité : une période de test peut-être nécessaire pour pratique agricole tout comme pour la vie en collectif. Il faut dans cette période faire émerger les difficultés et les accompagner.
- en tant qu’accompagnateur il faut être à l’aise avec le fait de poser les questions qui vont faire ressortir les postures des uns et des autres et les désaccords.
2 éléments ressortent :
1. sur les territoires où les collectifs s’installent : nécessité de sensibiliser les habitants / élus sur l’accueil des collectifs (car il y a des croyances fortes autour des collectifs et la sensibilisation peut éviter le rejet, montrer les impacts en termes de redynamisation des territoires)
2. sur des projets multi-acteurs, avec des activités agri-rurales : nécessité de mieux définir les positionnements des uns et des autres, de se mettre d’accord sur le type de collectif dont on parle, de pouvoir gérer les différentes échelles d’activité entre agriculteurs / citoyens etc. Certains ont une légitimité à décider et d’autres à participer.
Bilan de l'arpentage de la journée d'interconnaissance du 23/03/2021 :
- Texte sur la gestion de la rémunération entre associés:
Exemple de critères applicables : définir la rémunération en fonction des besoins de chacun ?
- Texte sur la gestion de l’évolution du collectif (entrées/sorties)
On note l’intérêt d’une phase de test avant de s’engager (permet de mieux gérer les savoir-faire, transmission) et qu’il est important de bien définir son activité et sa responsabilité au sein du collectif.
Conclusion, sur les deux textes, difficile de tirer d’autre enseignement que le choix personnel. Par exemple sur la coopérative/salariat : définir une rémunération plancher indépendamment du résultat et de la production pour permettre de satisfaire les besoins dépend de la vision un peu “politique” du collectif (plus entrepreneurial ou plus égalitaire). Besoin de se mettre d’accord en amont puis chacun adapte ses règles à ses besoins.
Ils questionnent :
1 : l’étendue de la coopération : tout mettre dans le commun ou garder des parties individuelles ?
2 : la mise en place un système d’activité commun / les accords sur la mise en pratique.
3 : le fait de faire participer les citoyens au projet agricole : quand on fait intervenir d’autres acteurs est-ce que tout le monde est à égalité ? Y’a-t-il différents cercles de collectifs (informateurs / soutien ou producteurs ou ...) ?
Leçons pour les accompagnateurs :
- besoin de se doter d’outils pour accompagner sur le fond (l’humain) avant d’accompagner sur la forme (statuts)
- besoin d’accompagner une phase de confrontation à la réalité : une période de test peut-être nécessaire pour pratique agricole tout comme pour la vie en collectif. Il faut dans cette période faire émerger les difficultés et les accompagner.
- en tant qu’accompagnateur il faut être à l’aise avec le fait de poser les questions qui vont faire ressortir les postures des uns et des autres et les désaccords.
2 éléments ressortent :
1. sur les territoires où les collectifs s’installent : nécessité de sensibiliser les habitants / élus sur l’accueil des collectifs (car il y a des croyances fortes autour des collectifs et la sensibilisation peut éviter le rejet, montrer les impacts en termes de redynamisation des territoires)
2. sur des projets multi-acteurs, avec des activités agri-rurales : nécessité de mieux définir les positionnements des uns et des autres, de se mettre d’accord sur le type de collectif dont on parle, de pouvoir gérer les différentes échelles d’activité entre agriculteurs / citoyens etc. Certains ont une légitimité à décider et d’autres à participer.
Fichier : CoOpererAuStadeDeLaProductionEnjeuxEt_fichier_cooperer-au-stade-de-la-production.pdf
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