Projet d’installation collective « agri-rural » et norme de groupes. Une dynamique conflictuelle.

Type de ressource
  • Documents écrits
Auteur Dominique Lataste, Brigitte Chizelle, Delphine Guilhot dans Sociologies Pratiques (n°33)
Année parution 2012
taille (nbr pages ou durée approximatifs) pages 83-96
Thématiques abordées
  • Gouvernance
Document produit dans le cadre d'un projet CASDAR? non
Intérêt Bilan de l'arpentage de la journée d'interconnaissance du 23/03/2021 :

Extrait 1 (pages ...) :

  • Le texte étudie des groupes collectifs affinitaires. Ce sont souvent des personnes avec des bagages d’étude supérieures, notamment des agronomes. Cela nous a interrogé : y’a-t-il vraiment plus d’agronomes dans les collectifs ou sont-ils plus médiatisés que les autres? Le texte explique leur processus de construction entre le moment où chacun a son projet et le fait d’aller vers une norme de groupe.
  • On voit que les projets individuels sont « plus faciles » car correspondent aux déterminismes sociaux de nos origines. Par contraste le projet collectif demande d’aller contre la norme mais peut être plus intégrant, épanouissant.
  • Les 3 groupes étudiés ont échoué. Cela montre l’importance du projet initial collectif : si on part d’un projet initial déjà rassembleur, ce sera émancipateur pour le PP. Le texte souligne qu’une fois que les collectifs ont formé la “norme de groupe” ils sont confrontés à des personnes, extérieures par exemple, qui n’ont pas formé cette même norme ex. les cédants. Cela remet régulièrement en cause le projet.
  • Dans les perspectives le texte a souligné pour nous l’importance d’une tierce personne pour l’animation (être partie prenante et animateur n’est pas souhaitable).

Extrait 2 (pages ...) :

  • Poursuite sur la question du cédant, face à qui il peut y avoir refonte du projet collectif. Commentaire sur la dynamique et la rencontre du groupe et du cédant, avec constant du chercheur sur un phénomène d’adoption par le cédant / l’institution d’un rapport paternaliste qui essaye de faire émerger des leaders “légitimes” du collectif. En réalité ce sont les membres dont la vision correspond le plus à sa propre vision de l’activité agricole et comment elle doit être exercée (recherche continuité de l’exploitation par le cédant). Cela peut créer une forme d’auto-exclusion sur des personnes moins légitimes aux yeux du cédant.
  • Sur l’accompagnement, cela montre combien ça peut être compliqué : rapports de pouvoir asymétriques, importance d’entériner le départ des cédants pour laisser la place et éviter les échecs. Il faut les inciter et les aider à lâcher, quitter les lieux.
Email de la personne ayant partagé le document alodear@jeminstallepaysan.org